La date du 1er mars est souvent synonyme de stress et d’attente pour les étudiants désirant faire l’entrée dans un programme de formation à l’automne. Tant pour l’admission dans les cégeps que dans les Universités, les futurs étudiants se préparant pour l’admission doivent passer par un processus de sélection de plus en plus serré et qui favorise, dans la plupart des cas, la qualité du dossier scolaire. Pour certains étudiants n’ayant pas réussi à atteindre les notes suffisantes, la possibilité d’être refusé dans le programme souhaité est une éventualité.
Les raisons
Malgré les explications rationnelles que l’on peut recevoir des établissements scolaires, en ce qui a trait notamment aux préalables manquants et/ou aux résultats scolaires insuffisants, ou encore à l’échec aux tests, aux entrevues ou aux auditions, il n’en demeure pas moins que d’être refusé dans le programme souhaité fait assurément vivre une multitude d’émotions : tristesse et découragement et souvent plus encore, de l’anxiété face à son avenir professionnel. Évidemment, le choix effectué en date du 1er mars réfère à un événement qui revêt une grande importance. Alors quoi faire à la suite d’un refus?
Les choix
Pour les étudiants collégiens, le candidat, à la suite d’un refus, a la possibilité de faire un nouveau choix de programme ou de cégep afin de participer au deuxième tour, et si nécessaire, au troisième tour (3 tours pour la session d’automne, 2 tours pour la session d’hiver). Pour les étudiants universitaires, le choix est plus vaste, car il est possible de faire jusqu’à trois choix de programmes par université. La seule contrainte : le troisième choix doit être fait parmi les programmes non contingentés, dans le but de s’assurer une place. Néanmoins, il importe, et ce dans tous les cas, d’avoir un plan en tête et de préparer au maximum les actions à entreprendre en vue d’un refus.
Quoi faire?
Tout d’abord, il importe d’effectuer des recherches sur les différents établissements offrant le programme souhaité, afin de savoir, et ce avant son inscription, quels sont ceux qui reçoivent le plus grand nombre de demandes et inversement, quel établissement a un moins grand contingentement (davantage de demandes d’inscription que de places disponibles). Également, il est important de planifier un Plan B, et même parfois un plan C, afin de ne pas être pris au dépourvu en prévision d’un refus. Certains programmes sont rarement sujets à contingentement, notamment les sciences humaines, qui peuvent demeurer un choix à faire, afin de s’assurer l’entrée au niveau collégial. Le tremplin DEC peut également être une option intéressante, lorsque l’étudiant hésite entre plusieurs programmes ou qu’il lui manque certains cours préalables. Cette alternative permet ainsi de poursuivre des études collégiales en effectuant des cours de base obligatoires, en attendant d’intégrer ou de réintégrer un programme d’études régulier. Ces options n’en demeurent pas moins intéressantes, et peuvent même parfois devenir des choix attrayants, en permettant à l’étudiant de s’ouvrir à une grande variété de sujets.
Cote R
Il faut également savoir que les Universités favorisent, dans la plupart des cas, la qualité du dossier scolaire obtenu au niveau collégial (cote de rendement, communément appelé cote R). Ainsi, un étudiant est avantagé s’il réussit à mieux performer, peu importe le programme, tant qu’il possède les exigences (conditions d’admission).
En somme
Il faut poser les bonnes questions, s’informer et planifier. Il faut également dédramatiser les choses, car il faut en comprendre qu’on ne fait pas un choix pour sa vie au complet, mais plutôt pour les prochaines années, que les changements de programme sont toujours possibles et qu’ils peuvent favoriser l’exploration vers des avenues jamais envisagées avant.